La méthode de contraception ultime

Quelle est la contraception idéale ? Parfaite ? Existe-t-elle vraiment ? 

Surtout peut-on définir une seule méthode contraceptive parfaite alors que nous sommes si nombreuses et avec des modes de vie si différents ?

Avant de vous exposer ce moyen de contraception ultime, je vais poser ici dans quel contexte je considère que c’est le meilleur choix à faire.

Actuellement, nous vivons dans un contexte de robotisation.

Tout doit être accessible tout le temps et facilement. Chaque instant doit être optimisé pour pouvoir en faire encore plus.

De nombreuses personnes sont sous médicaments, tels que les antidépresseurs, anxiolytiques, pour ne pas, ne plus “ressentir”.

C’est leur seul moyen de survie.

Et par-dessus tout cela, la plupart du temps, est ajouté un médicament, perturbateur endocrinien, supplémentaire : la contraception hormonale (pilule, implant, patch, stérilet, anneau, …).

Si vous aviez la possibilité de sortir ce cercle infernal, le feriez-vous ?

La contraception idéale est, évidemment, efficace !

Mais elle apporte aussi un chemin vers l’autonomie, la responsabilisation, et surtout, la souveraineté. 

L’autonomie : Au contraire de l’enfant qui ne pense qu’à grandir pour gagner en autonomie et ne plus être dépendant de ses parents, l’adulte moderne est de plus en plus dépendant, perdu dans sa capacité à réagir dès qu’un imprévu pointe le bout de son nez.

Concernant les femmes, connaissez-vous bien votre cycle ?

Pouvez-vous me dire où vous en êtes, sans application mobile ou analyse d’un professionnel ?

Si vos règles arrivent plus tôt ou plus tard, êtes-vous en panique ?

La connaissance de son fonctionnement interne permet une certaine autonomie et évite des crises de panique et de stress.

La responsabilisation : le gros mot ! Plus personne ne souhaite être responsable.

C’est pour cela que l’on prend des assurances à gogo.

De prendre ses responsabilités ou pas, n’enlève pas les faits et les conséquences.

Sur une grossesse non désirée sous contraception hormonale, vous aurez beau rejeter la faute sur le laboratoire pharmaceutique, le prescripteur, le mauvais dosage… la grossesse est là et il va falloir choisir de la continuer ou pas.

Au final, vous allez subir la responsabilité que cela implique. Inclure, dans le choix de sa contraception, d’être conscient et responsable en amont, est un critère essentiel.

La souveraineté : plusieurs définitions existent, je vous en propose une simple ici : reprendre sa souveraineté, c’est récupérer sa capacité à prendre des décisions par soi-même.

C’est un acte d’émancipation, sur différents plans de l’être.

En prenant en compte tous les éléments ci-dessus, voici la méthode qui correspond le plus à chacun de ces aspects : la symptothermie.

Qu'est-ce que la symptothermie ?

La symptothermie est une méthode d’observation du cycle, bien souvent utilisée pour pratiquer une contraception naturelle.

Elle repose sur l'observation quotidienne de plusieurs signes corporels, appelés indices de fertilité, afin de déterminer les périodes fertiles et infertiles chez la femme. 

La première composante clé de cette méthode est la mesure quotidienne de la température corporelle basale, prise au réveil avant même de sortir du lit. Cette mesure permet de détecter la hausse de la température qui accompagne l'ovulation.

La seconde composante clé est l’observation du mucus / glaire cervicale souvent appelé à tort “pertes blanches”. Au cours du cycle menstruel, le mucus cervical change de texture et de couleur. Les femmes apprennent à reconnaître ces variations.

Comment éduquer au fonctionnement du cycle féminin ?

Avant même de considérer la symptothermie comme une méthode de contraception, il faut lui reconnaître son rôle en tant qu'outil éducatif fondamental. 

Elle permet aux femmes de développer une compréhension de leur cycle menstruel.

Cette connaissance approfondie ne favorise pas seulement une utilisation réussie de la symptothermie en tant que contraception, mais elle offre également aux femmes un précieux moyen de surveiller leur santé. 

En plaçant la symptothermie au cœur de l'éducation, nous jetons les bases d'une génération de femmes informées et autonomes, capables de prendre des décisions éclairées sur leur fertilité et de naviguer avec confiance à travers les différentes phases de leur vie reproductive. 

Si chaque jeune femme était formée dès la puberté, elle acquerrait une conscience accrue de son corps et de ses cycles, ce qui apporterait une contribution à prévenir des situations délicates, comme les interruptions volontaires de grossesse (IVG). 

En investissant dans l'éducation préventive, la symptothermie devient un outil émancipateur offrant bien plus qu'une simple alternative contraceptive.

Avoir une contraception respectueuse de l'environnement ?

En plus des avantages évidents sur la santé et la flexibilité qu'offre la symptothermie, il est essentiel de considérer son impact environnemental positif.

Les contraceptifs hormonaux, largement utilisés, ont un impact insidieux sur notre écosystème.

Lorsqu'ils sont excrétés dans les eaux usées à travers l'urine, ces hormones synthétiques contaminent les réserves d'eau, affectant la faune et la flore aquatiques.

Des études montrent que ces substances viennent petit à petit perturber le cycle de reproduction des poissons et d'autres organismes aquatiques, mettant ainsi en péril l'équilibre délicat des écosystèmes aquatiques.

L'impact ne se limite pas aux milieux aquatiques.

Des préoccupations croissantes émergent quant aux effets à long terme du rejet massif de contraceptifs hormonaux, sur la fertilité masculine.

Des recherches indiquent que ces substances peuvent persister dans l'environnement et s'accumuler au fil du temps, affectant potentiellement la qualité du sperme chez les hommes.

La symptothermie, en tant que méthode non hormonale, offre une alternative respectueuse de l'environnement, évitant ainsi ces conséquences néfastes.

En choisissant une contraception qui minimise son impact sur la nature, les utilisatrices de la symptothermie contribuent à la préservation de l'équilibre écologique extérieur aussi bien qu’intérieur, soulignant ainsi la pertinence de cette méthode dans un contexte de durabilité globale.

Choisir ses objectifs, chaque mois, en couple

En pratiquant la symptothermie, à chaque début de cycle se pose la question : quel est mon objectif ? Contraception, conception, découverte de soi.

Lorsque l’on est en couple, cette question se pose à deux ainsi que les choix qui vont découler de cette décision. Par exemple, en mode contraception, la période fertile sera toujours à gérer.

S'ensuivent des discussions et choix sur la sexualité : utiliser des méthodes barrières (préservatifs, diaphragmes), abstinence / créer du désir, avoir une sexualité non-pénétrative / changer les codes et se découvrir autrement.

Ce sont des discussions qui ne sont pas souvent mises en place dans le couple, ou peut-être au début de la relation, puis qui ne résistent pas aux routines et à la course contre la montre permanente de notre monde.

Pourtant les couples qui arrivent à maintenir ce dialogue s’en trouvent renforcés et plus solides.