- Feb 13, 2025
Récits d’une Apprentie Voyageuse : Le Japon
- Jeanne Puljer
- Lifestyle Maman Voyageuse, Entrepreneuriat au féminin
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Carte d'identité du voyage :
📍 Voyage solo
📅 Dates : 28 juin 2024 - 29 juillet 2024
✈️ Compagnie aérienne : Turkish Airlines (service au top !)
🛂 Visa : Aucun besoin d’anticiper ! À l’aéroport, on obtient un visa de 90 jours.
🏙️ Lieux visités :
• Tokyo (4 semaines)
• Kobe (2 jours)
🏠 Logement : Studio dans le quartier d’Ikebukuro.
Un quartier pas spécialement touristique mais très vivant, avec de nombreux endroits où manger à petit prix. Bien desservi par les différentes lignes de métro.
🚆 Déplacements : À pied ou en métro, très facile !
Achat d’une carte Welcome Suica rechargeable 28 jours (~10€), super pratique pour éviter les erreurs sur les transports. Avec cette carte, pas besoin d’acheter un ticket à chaque fois : on entre, on sort, et le montant est directement déduit.
📶 Téléphonie & Internet : J’ai acheté à l’avance une carte SIM valable 30 jours (mon téléphone n’étant pas compatible avec l’eSIM) via Japan Experience. Mais on trouve facilement du Wi-Fi gratuit dans les cafés et lieux publics.
🥋 Sport :
Judo du lundi au samedi au Kodokan, dans le Bunkyo (prévoir un temps pour l’inscription et la carte de membre, plus simple sur place que d’anticiper en ligne si on ne parle pas japonais).
J’ai aussi été invitée dans un dojo à Chiyoda, une opportunité qui s’est présentée grâce aux rencontres sur place.
🍣 Repas : Manger à petit prix est assez facile (suivant les appétits !). Astuce : après 19h00, les supermarchés proposent des remises de -30% à -50% sur les préparations du jour.
⚠️ Au Japon, on ne mange pas en marchant ! Il faut toujours s’arrêter et s’asseoir, un vrai changement d’habitude pour moi.
🗣️ Langage : Si l’anglais oral est peu utilisé, les menus et instructions sont souvent traduits. On peut facilement s’en sortir même avec un niveau basique.
Mais pour s’intégrer plus facilement, je recommande d’apprendre quelques mots de japonais (l’appli Busuu est pas mal pour ça).
Partir au Japon, c’était bien plus qu’un simple voyage pour moi.
C’était une immersion totale dans une culture que je connaissais peu (mon intérêt principal était la pratique du judo), un saut dans l’inconnu avec l’envie de m’y perdre pour mieux me retrouver.
Entre mes premiers pas hésitants dans les rues de Tokyo, mes entraînements sur des tatamis mythiques et les découvertes imprévues qui ont jalonné mon parcours, chaque instant a été une leçon de vie.
Voici le récit de cette aventure, vue à travers mes yeux d’apprenante et néophyte du voyage, toujours curieuse et en quête de sens.
Les premières impressions : un monde à part
En posant le pied à Tokyo, j’ai eu cette sensation immédiate d’être projetée dans un autre monde.
C’est difficile à expliquer, mais tout, des sons aux odeurs en passant par l’ambiance générale, était différent. Ce n’était pas juste un dépaysement visuel, c’était une rupture totale avec mes repères habituels malgré le fait d’être dans une grande ville.
Le choc de l’organisation et de la discipline
Dès l’aéroport, j’ai été frappée par le calme et l’ordre qui régnaient partout. Rien à voir avec le chaos que l’on peut retrouver dans d’autres grandes villes.
Ici, chaque personne semble savoir exactement où elle va, chaque geste est précis, chaque espace optimisé.
Même en tant que voyageuse débutante au Japon, je me suis sentie en sécurité. Pas parce que je maîtrisais la langue ou les codes, mais parce que l’environnement lui-même était structuré de façon à faciliter les choses. C’est cette efficacité discrète qui m’a tout de suite séduite.
La barrière de la langue… et de l’écriture
Mais ne nous méprenons pas : malgré cette facilité apparente, le Japon est aussi un pays où l’on se sent facilement étrangère. La langue, bien sûr, est un défi en soi, mais je n’aurais jamais imaginé à quel point ces “petits dessins” sur les panneaux allaient me perturber !
Au-delà des mots, ce sont les codes sociaux et les gestes du quotidien qui demandent un vrai temps d’adaptation.
Je me suis retrouvée plusieurs fois à me demander si j’étais en train de faire quelque chose de mal, même en accomplissant des gestes simples comme commander un café ou monter dans un bus. Cette incertitude permanente est déstabilisante au début, mais elle fait partie intégrante de l’expérience.
Et puis, n’oublions pas la bienveillance envers les étrangers. Cela reste moins grave de rater une coutume quand on n’est pas d’ici. Cependant, j’aime bien faire les choses correctement et ne pas me faire remarquer… et quoi de mieux que d’être dans les codes pour ça ?
Les apprentissages quotidiens : se débrouiller et s’adapter
Chaque jour au Japon m’a apporté son lot de petites victoires et de défis inattendus. Rien que pour me déplacer ou me nourrir, il fallait repenser mes automatismes, accepter de me tromper, m’adapter à une nouvelle monnaie, faire des conversions, et surtout, garder le sourire face à l’imprévu.
Se perdre… et aimer ça
Au début, j’avais cette peur de me perdre dans les rues de Tokyo, de ne pas réussir à retrouver mon chemin dans ces quartiers qui se ressemblent parfois. Et puis, petit à petit, j’ai appris à embrasser cette incertitude.
Se perdre, c’est découvrir des choses qu’on n’aurait jamais vues autrement.
C’est comme ça que je suis tombée sur des petites ruelles paisibles à l’écart des grandes artères, où le temps semble s’arrêter. C’est là que j’ai trouvé des restaurants locaux où personne ne parlait anglais, mais où j’ai mangé certains des meilleurs plats de mon voyage.
Les transports en commun : une leçon de patience
Les transports en commun au Japon sont d’une efficacité redoutable… une fois qu’on a compris comment ils fonctionnent !
La première fois, j’ai passé un temps fou à essayer de comprendre les panneaux, à déchiffrer les noms des stations, et à me demander si j’étais sur la bonne ligne.
Mais rapidement, j’ai compris que le système est conçu pour être logique. Il suffit de se laisser porter, de faire confiance aux indications (et parfois aux applications !), et surtout de ne pas paniquer. Finalement, ces moments dans le métro ou les trains sont devenus des parenthèses de calme dans mes journées bien remplies.
Parce que oui, le métro est un lieu respecté où le silence est d’or et où nombreux sont ceux qui se permettent une petite sieste.
Entre travail et judo : un équilibre à trouver
Mon voyage n’était pas qu’une simple escapade touristique. J’avais un double objectif : travailler à distance et pratiquer le judo dans le pays qui a vu naître cet art martial. Trouver cet équilibre a été un véritable défi.
Le rythme quotidien : jongler entre écrans et tatamis
Mes journées commençaient souvent très tôt, au pays du soleil levant, c’est facile ! La lumière du matin aidant à se lever.
Après un petit-déjeuner rapide grâce aux konbini (miam les onigiri !), je me plongeais dans mes tâches professionnelles : répondre à des emails, avancer sur des projets, préparer mes contenus.
Le décalage horaire avec l’Europe jouait en ma faveur le matin, mais cela signifiait aussi que mes soirées étaient souvent rythmées par des appels tardifs.
Puis venait le moment que j’attendais avec impatience : l’entraînement de judo. C’était mon moment à moi, celui où je pouvais me reconnecter à mon corps, à ma passion et où j’ai pu sympathiser avec de nombreuses personnes.
Le judo au Japon : retour aux sources
Pratiquer le judo au Japon, c’était comme remonter à la source.
Un art plus qu’une discipline
Si en France le judo est “vendu” pour son cadre et canaliser les enfants, au Japon, on pratique pour … le judo ! Tout simplement, pour pratiquer cet ART martial. La discipline faisant entièrement partie de leur façon d’être, on la retrouve partout, même dans le foot !!!
Là, on va se concentrer sur la précision des mouvements, des placements… la qualité technique.
Il n’y a rien eu de nouveau mais une vision sous un nouveau jour, avec une attention particulière aux détails.
L’apprentissage de l’humilité
Ce que j’ai surtout appris, c’est l’importance de l’humilité.
Même avec quelques années d’expérience derrière moi, et bien, j’ai mangé des chutes, une senseï m’a remontré comment bien m’habiller avec mon Gi.
Reprendre les bases et accepter de se laisser guider.
Ce que le Japon m’a appris
En quittant le Japon, je me suis rendu compte que ce voyage avait été bien plus qu’une aventure.
C’était un processus de transformation personnelle et qu’il n’y a pas de marche arrière possible.
J’ai ouvert une voie dans mon esprit, et le besoin de l’explorer est de plus en plus fort.
L’importance de la patience et de l’observation
Le Japon m’a appris à ralentir. À observer avant d’agir, à écouter avant de parler. Ce n’est pas dans mes habitudes de me retenir ou de prendre du recul avant de foncer, mais là-bas, j’ai compris que parfois, la patience est une force.
Accepter de ne pas tout contrôler
Voyager, c’est accepter de ne pas tout maîtriser. Mais au Japon, cette leçon a pris une autre dimension. Là-bas, j’ai appris à lâcher prise sur les choses que je ne comprenais pas, à faire confiance au processus, et à me laisser porter par l’inconnu.
Ce voyage au Japon restera à jamais gravé dans ma mémoire. Non pas pour les photos ou les souvenirs matériels, mais pour ce qu’il m’a appris sur moi-même.
Chaque rue parcourue, chaque difficulté surmontée, chaque chute sur le tatami m’a fait grandir. Je suis partie avec l’idée de découvrir un pays, et je suis revenue en ayant aussi découvert une partie de moi-même.
Le Japon est un pays qui ne se contente pas de se montrer ; il nous transforme, si l’on accepte de s’y plonger pleinement. Et moi, je suis prête pour la prochaine aventure.
Moi c'est Jeanne, curieuse, passionnée et amoureuse des nouveaux défis !
Quand j'ai découvert le potentiel inexploité du cycle féminin et son impact sur la vie des femmes, l'injustice m'a frappée. Pourquoi personne ne m'a rien dit ?
Ma mission aujourd'hui : transmettre au maximum ces connaissances, afin que demain, chaque femme puisse s'épanouir en utilisant toutes ses capacités.